mardi 30 juin 2015

29 juin 2015

Dernier jour de route: Frédéricton Montréal. La traversée du Nouveau- Brunswick c'est la partie la plus ennuyante de la route. Des arbres, que des arbres. Chaque fois que je fais cette route je me dis que si je recevais un cent pour chaque arbre rencontré je serais millionnaire après l'avoir traversée... Mais aujourd'hui je ne serais pas bien riche car la forêt je ne l'ai pratiquement pas vue. C'était au tour de Bernard de conduire et j'ai dormi tout le long de la traversée de la province. Je n'en revenais pas quand je me suis réveillée. La route va sûrement me sembler moins longue ainsi.

Quand mon tour de conduite arrive la brume se lève. On ne voit pratiquement plus le paysage. Elle est vraiment opaque. Une chance ça ne dure pas trop longtemps. Je conduis jusqu'à Lévis puis on s'échange les rôles. Bernard nous amène au Madrid où on prend notre dîner au St-Hubert Express qui est situé à mi-chemin de la route Québec Montréal.  Cette portion de route m'a semblé très courte car je me suis amusée à faire un montage-photo (celui des phoques à l'Île Brion) et à continuer la rédaction de mon blog pendant que Bernard conduisait.  Une fois le dîner pris, j'ai repris le volant jusqu'à Montréal où on est arrivé en fin d'après-midi. On s'est tapé un bon bouchon avant le tunnel. Bienvenue en ville!  La quiétude des Îles me manque déjà...

Ma brave et vaillante petite Écho a parcouru 4192 kilomètres au total au cours de notre voyage. C'était son sixième là-bas en six ans. C'est loin les Îles et on y a beaucoup trotté tout au long des trois semaines qu'on y a passées. Aura-elle encore assez de souffle pour y retourner l'an prochain?

À suivre...

28 juin 2015: le départ

Eh oui! Toute bonne chose a une fin ( mais d'autres sont à venir...) 
Voici venu le moment du départ. 
 
                                      Dernier lever de soleil devant le chalet




Le traversier nous attend au quai de Cap-aux-Meules.



Encore une fois, nous avons de la chance: une belle traversée sans problème et sans retard. Je la passe au bistro, mon endroit préféré sur le bateau. L'ambiance y est agréable et le service est impeccable. Pour mon dernier repas madelinien: ciabatta au crabe, gâteau mousse au chocolat et cappuccino. Un pur délice et un régal pour l'œil...




Un gros merci à la belle Sylvia pour son service VIP, son magnifique sourire et sa belle énergie! Ça termine bien mon séjour aux Îles et donne un goût de " revenez-y". J'y pense déjà...

Étape du jour: Souris Frédéricton. Les beaux lupins sont sortis et abondent tout au long de l'Île-du-Prince-Édouard.  Surtout des bleus, mais aussi des blancs et des roses. J'adore ces fleurs.

On retourne au même hôtel qu'à l'aller. Je retrouve donc avec plaisir sa piscine et son bain tourbillon. C'est bien apprécié après cette longue journée de route.

lundi 29 juin 2015

Dernière journée complète aux Îles

27 juin 2015

Le temps s'envole. Notre séjour aux îles tire à sa fin. Pour ma dernière journée complète aux Îles, j'ai décidé de m'offrir "la cerise sur le sundae": une excursion en zodiac à l'Île Brion. 
La journée s'annonce belle.


Je dois d'abord me rendre à Grosse Île car c'est de son quai qu'a lieu le départ pour l'excursion dont la durée est de cinq heures. Le départ se fait à 8:30 mais on doit se présenter au quai trente minutes à l'avance. J'ai de la chance, car en juin, il y a peu de départs pour cette île, étant donné qu'il il y a moins de touristes. Il arrive aussi que des départs sont annulés à cause du mauvais temps.

Nous sommes huit ce matin, le minimum de personnes pour que l'excursion ait lieu. Le maximum possible de participants est de douze. Je suis la doyenne... À cette heure matinale il faut s'habiller chaudement. J'ai déjà trois pelures et on me prête un coupe-vent d'hiver à enfiler par dessus. C'est qu'il vente aux Îles et particulièrement sur la mer, en zodiac, à pleine vitesse.

C'est un départ!



Trente minutes pour se rendre jusqu'à l'Île à se faire balloter. Ça swingue pas à peu près ... Une des participantes résume assez bien le trajet en disant : "C'est la première fois de ma vie que je fais un tour de manège qui dure trente minutes". Au départ je m'étais installée la première à l'avant, voulant avoir la meilleure vue mais c'est là que ça saute le plus et ça cogne dur. Pas très bon pour le dos de la mémé... Après cinq minutes j'ai demandé à changer de place avec la jeune fille qui était la plus en arrière près du capitaine. L'échange eut lieu. Mon dos en était très content... Mais la photographe, elle, a subi des frustrations car de là c'était plus difficile de faire des photos. On ne peut pas tout avoir dans la vie... Il faut choisir ses priorités. 

On fait le tour de l’île en zodiac durant un peu plus d'une heure. On apprend entre autre que l'île Brion
est classée réserve écologique depuis 1984 et qu'elle est située à 16 km de Grosse-Île. Maintenant déserte, cette île a été habitée durant un siècle par quelques familles. Les Dingwell, la famille la plus célèbre y avait une conserverie. L'île fût occupée de façon saisonnière pour les activités de pêche jusqu'au début des années 70.  

Seulement une petite partie de l'île, hors réserve, est maintenant accessible.  Le reste est protégé Depuis dix ans, l'île est coupée en deux suite à des phénomènes d'érosion. 

L'île a été découverte par Jacques Cartier en 1534 C'est lui qui lui a donné son nom. Ce n'est qu'à partir du milieu du XIXème  siècle qu'elle a été habitée et ses derniers habitants ont été expropriés  durant les années 1980 quand l'île a été déclarée réserve naturelle.

En en faisant le tour,on fait quelques arrêts pour observer tantôt les phoques, tantôt les oiseaux, ce qui fait partie des attraits de l'excursion.



C'est excitant de voir tous ces phoques qui, à certains moments, curieux, s'approchent du zodiac. Par contre, c'est tout un défi de les photographier. Mouvement et zoom ne font pas bon ménage... Et les phoques ne prennent pas la pose... Ils s'amusent plutôt à plonger, disparaître et reparaître ce qui ne me facilite pas la tâche. Tant pis! Je ne boude pas mon plaisir... 

Les oiseaux que j'ai préféré observer sont les petits pingouins. Ils sont en colonie sur les falaises. Il y en a des milliers et ils volent. ( ce sont les manchots qui ne volent pas) Très impressionnant!



Il y a aussi d'imposantes colonies de mouettes, des cormorans et un peu de macareux. Pour voir ces derniers il faut avoir l'œil...

Après avoir complété le tour de l'île, on débarque su la partie hors réserve de l'île, non loin du phare. Comme l'unique quai de l'île est en décrépitude, on doit débarquer dans l'eau près du rivage, en sautant du zodiac, là où on a de l'eau jusqu'aux genoux.

Un sentier d'environ un kilomètre nous conduit à La Belle de Brion, une magnifique plage de sable blond. Pour y accéder on doit descendre un petit cap en s'aidant d'une corde qui y est fixée pour nous en faciliter l'accès.

                         

Le phare est à vendre pour la somme d'un dollar... Celui qui s'en portera acquéreur sera responsable des frais d'entretien, de conservation et de restauration, le tout selon les règles de sauvegarde du patrimoine.

                            






                          
 


Une bien belle plage pour relaxer et pique-niquer ...
Puis vient le temps du retour, cette fois sur une mer plus calme et sous des vents plus cléments .

Un bien beau cadeau que je me suis fait là...

                             
  
Un gros merci au capitaine Gaston, à son stagiaire et à notre guide!


                          
  
  

Pour finir cette journée déjà magique, un beau coucher de soleil au phare de L'Étang-du-Nord.



 
                              



dimanche 28 juin 2015

Poulailler et mi-carême

26 juin 2015

Tout est gris et il pleut. Pas de spectacle matinal. Comme la météo nous prédit ce temps pour toute la journée, je décide de commencer ma journée en me rendant au poulailler qui l'autre jour était fermé. 
Aujourd'hui c'est ouvert mais François Dumont n'y est pas. J'apprends qu'il est parti ce matin à l'Île-du-Prince-Édouard chercher mille poussins.  Ici, en haute saison, il y a dix mille poules pondeuses et en basse saison sept mille. Tous les œufs sont vendus aux Îles car pour exporter il faudrait envoyer les œufs à Saint-Hyacinthe où toute la production des œufs est contrôlé et estampillée. Les employés sont à l'œuvre pour mirer les œufs et écarter les imparfaits juste avant la mise en boîte. Un des employés me fait faire une courte visite des lieux. Jamais vu autant de poules de ma vie... Il y a une pièce spéciale où on garde les poussins, le temps qu'ils atteignent la taille et le statut de poules pondeuses. Pas assez d'éclairage dans cette pièce pour prendre des photos. Mon "guide" est très sympathique mais je ne veux pas prendre trop de son temps... Il doit retourner à sa mireuse.

                           

 


 


J'avais prévu ensuite d'aller au marais récolter du poivre mais la route pou s'y rendre est pleine de mares où j'ai peur de m'enliser. Pas envie d'avoir encore recours au CAA... Je rentre don au chalet y chercher Bernard pour aller dîner aux  Pas Perdus. Nous commençons à y être connus...

Après notre succulent dîner,  je vais visiter le musée de la Mi-carême à Fatima. La visite se fait avec un audio-guide qui nous explique l'origine de cette tradition de fêter la Mi-Carême . Elle date du Moyen-Âge mais elle s'est perdue au fil du temps. Elle ne subsiste encore que dans quelques endroits spécifiques du Québec et de l'Acadie. Ici aux Îles, c'est à Fatima qu'elle se perpétue.
À la Mi-Carême, le village se divise en deux. Une moitié des familles se déguise et "passe la Mi-Carême" alors que l'autre moitié reçoit. Ceux qui passent se déguisent et passent en groupe visiter les maisons, y faire de la musique, manger et boire de la "bagosse"( alcool frelatée). À l'origine les gens se déguisaient pour éviter d'être reconnus car ils "cassaient leur carême", ce qui pouvait être mal vu... Mais de nos jours, en cette époque plus libérale, c'est plutôt devenu un jeu. À l'école de Fatima, les enseignants participent à l'effort pour perpétuer la tradition en faisant faire aux enfants des masques qui par la suite sont affichés au musée. 

      
                           


Ces deux personnages sont l'œuvre de madame Arthure (Pierrette Molaison)

                         
   
                  Pour les nostalgiques de la Boîte à surprise, Bobino et Bobinette 

                         
 
                          
 
                         


Après le souper, oh surprise le ciel se dégage pour m'offrir un autre beau coucher de soleil.