mardi 23 juin 2015

Les Îles sous la pluie


22 juin 2015
Au menu du jour: de la pluie et du vent. Beaucoup de pluie et beaucoup de vent... Je ne me plains pas, je constate ...  

Nos plans pour la journée: aller dîner Aux Pas Perdus à Cap-aux-Meules. Une grosse sortie... Les serveurs commencent à nous connaître. Salade de volaille et de canard confit. Délicieux!

Bernard s'installe ensuite au chalet pour lire tandis que moi,  je pars trotter en voiture. Pour commencer je veux me rendre chez François Dumont pour visiter son poulailler et faire des photos. C'est ce monsieur qui a servi de modèle à madame Arthure pour son dix-septième spécimen madelinien. J'ai manqué le dévoilement qui a eu lieu le jour de notre arrivée aux Îles.

En chemin, sur le chemin des Caps , à Fatima, je décide de m'arrêter pour photographier une jolie maison mauve qui a capté mon attention. Je veux la photographier à travers le pare-brise de ma voiture pour avoir en avant-plan les gouttes de pluie sur la vitre. Je décide de reculer dans l'entrée de la maison d'en face pour me positionner dans l'angle parfait. J'ai un peu dépassé l'entrée. Alors, dans la manœuvre ma pauvre petite Écho se retrouve une roue dans le fossé que je n'avais pas remarqué. Je ne peux ni avancer, ni reculer. Je suis bel et bien coincée. Pas trop brillant! Je ne suis pas très fière de moi...  Un gars qui passe s'arrête pour juger la situation et voir s'il peut m'aider, il m'offre de tirer la voiture si j'ai un crochet et une corde. Comme je n'en ai pas,  je dois me résoudre à appeler le CAA. De cellulaire je n'en ai pas non plus car le mien est inutile aux Îles car mon forfait est avec Videotron qui ne fonctionne pas ici. Le gars non plus n'en a pas. Je me résous à aller frapper à la porte de la maison où je suis coincée. Seul leur chien me répond... Armée de mon parapluie, qui vire à l'envers à tout bout de champ, je me dirige de l'autre côté de la rue où je vois un atelier d'ébénisterie avec une voiture devant. Je suis accueillie par le propriétaire qui est en train de couper des planches. Je lui raconte mes déboires et il accepte de me prêter son cellulaire pour que j'appelle le CAA.  On placote en attendant l'arrivée du remorqueur. Que j'aime l'accent des Îles! En fait, des accents,  il y en a plusieurs ici, dépendant des îles... Vive la diversité! Environ quinze minutes plus tard, le remorqueur arrive et mon problème est réglé en deux temps trois mouvements, si vite que j'en oublie d'immortaliser la scène... Sous le coup de l'émotion, j'ai même oublié de prendre la photo de la petite maison mauve,,,

Me voilà donc de retour en piste,  en route pour le poulailler. Pas facile à trouver ce bâtiment! Je suis munie du guide des Îles dans lequel se retrouve une carte mais la portion du plan qui m'intéresse est bien petite. Pas facile d'y lire les noms des rues. Madame Arthure a pris soin de marquer l'emplacement sur le plan mais le poulailler est situé sur une route de terre sans nom. De plus, ceux qui me connaissent savent que le sens de l'orientation n'est pas mon point fort et les cartes et moi on ne fait pas très bon ménage non plus... Mais je finis toujours par arriver à bon port. Avec une langue on peut aller partout... J'arrive donc, finalement, au poulailler mais, malheureusement, c'est fermé. Personne sur les lieux. Sur la porte l'horaire indique que ça ferme à une heure. La visite est remise à une autre fois...

Je décide de retourner au port prendre des photos et d'arrêter au Café la Côte prendre un bon cappuccino. Mais là aussi je me heurte sur une porte close. Décidément... La boutique attenante au restaurant, elle, est ouverte et le propriétaire, qui est aussi l'auteur des tableaux  qui y sont en vente, est bien accueillant: "Du café, moi j'en ai ici et c'est gratis". J'accepte son offre. Ce n'est pas un cappuccino mais cheval donné, on ne regarde pas la bride... On placote. Avec le temps qu'il fait, il n'y a pas foule à la boutique... Je vais prendre quelques photos au port puis je décide d'aller saluer madame Arthure, au Flâneur et d'y prendre , cette fois-ci, mon bon cappuccino. Toujours très agréable cet espace ...

En retournant au chalet je décide de faire un détour par le Chemin des Buttes pour poursuivre ma séance de photos de pluie. Le temps file...

En dépit du temps maussade, j'ai passé une journée mouvementée et je me suis bien amusée
 
                               


                             








 




              



Demain, on nous prédit du beau temps.

2 commentaires:

  1. Belles photos. Je reconnais ma sœur lunatique...un jour j'y retournerai aux îles.

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  2. Je te souhaite de pouvoir y retourner. C'est tellement beau.

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