dimanche 28 juin 2015

Poulailler et mi-carême

26 juin 2015

Tout est gris et il pleut. Pas de spectacle matinal. Comme la météo nous prédit ce temps pour toute la journée, je décide de commencer ma journée en me rendant au poulailler qui l'autre jour était fermé. 
Aujourd'hui c'est ouvert mais François Dumont n'y est pas. J'apprends qu'il est parti ce matin à l'Île-du-Prince-Édouard chercher mille poussins.  Ici, en haute saison, il y a dix mille poules pondeuses et en basse saison sept mille. Tous les œufs sont vendus aux Îles car pour exporter il faudrait envoyer les œufs à Saint-Hyacinthe où toute la production des œufs est contrôlé et estampillée. Les employés sont à l'œuvre pour mirer les œufs et écarter les imparfaits juste avant la mise en boîte. Un des employés me fait faire une courte visite des lieux. Jamais vu autant de poules de ma vie... Il y a une pièce spéciale où on garde les poussins, le temps qu'ils atteignent la taille et le statut de poules pondeuses. Pas assez d'éclairage dans cette pièce pour prendre des photos. Mon "guide" est très sympathique mais je ne veux pas prendre trop de son temps... Il doit retourner à sa mireuse.

                           

 


 


J'avais prévu ensuite d'aller au marais récolter du poivre mais la route pou s'y rendre est pleine de mares où j'ai peur de m'enliser. Pas envie d'avoir encore recours au CAA... Je rentre don au chalet y chercher Bernard pour aller dîner aux  Pas Perdus. Nous commençons à y être connus...

Après notre succulent dîner,  je vais visiter le musée de la Mi-carême à Fatima. La visite se fait avec un audio-guide qui nous explique l'origine de cette tradition de fêter la Mi-Carême . Elle date du Moyen-Âge mais elle s'est perdue au fil du temps. Elle ne subsiste encore que dans quelques endroits spécifiques du Québec et de l'Acadie. Ici aux Îles, c'est à Fatima qu'elle se perpétue.
À la Mi-Carême, le village se divise en deux. Une moitié des familles se déguise et "passe la Mi-Carême" alors que l'autre moitié reçoit. Ceux qui passent se déguisent et passent en groupe visiter les maisons, y faire de la musique, manger et boire de la "bagosse"( alcool frelatée). À l'origine les gens se déguisaient pour éviter d'être reconnus car ils "cassaient leur carême", ce qui pouvait être mal vu... Mais de nos jours, en cette époque plus libérale, c'est plutôt devenu un jeu. À l'école de Fatima, les enseignants participent à l'effort pour perpétuer la tradition en faisant faire aux enfants des masques qui par la suite sont affichés au musée. 

      
                           


Ces deux personnages sont l'œuvre de madame Arthure (Pierrette Molaison)

                         
   
                  Pour les nostalgiques de la Boîte à surprise, Bobino et Bobinette 

                         
 
                          
 
                         


Après le souper, oh surprise le ciel se dégage pour m'offrir un autre beau coucher de soleil.



 








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